Lendemain de salle
C’était à prévoir, même après une deuxième séance pas trop rapprochée et somme toute légère, j’ai vécu une journée cocasse. Pas vraiment difficile, mais l’impression de me traîner dans les transports, la sensation de jambes lourdes, le sac à dos qui pèse une tonne.
Et en fin de journée, alors que je commençais à m’inquiéter de cet état de fatigue, ces sensations désagréables, l’impression de vieillir prématurément et à vue d’œil, j’ai enfin compris que c’était tristement normal et passager. C’est le prix à payer pour une reprise du sport après une longue période d’inactivité.
Donc, tout va bien, je reste stable (95,0kg), il n’y a toujours pas de miracle, tout ça prend du temps. Mais je continue et je n’ai eu aucune difficulté à jeûner hier. Je dors bien. Je suis serein et confiant pour la suite.
J’ai le souvenir des quelques burgers de la semaine passée et je ne suis pas pressé d’y retourner. Le temps est de mon côté. Chaque demi-journée qui passe sans nourriture toxique, sans écart, c’est du temps gagné pour ma santé.
Et quand j’ai une envie, je l’écoute, je ne bouge pas, j’attends un peu et elle finit par passer comme elle est venue. La patience et la retenue sont mes meilleurs atouts.
Je réalise que mon envie de pizza de 13h n’était pas si importante. J’ai vu passer l’heure limite pour commander, et c’était fini. Sans regret. Tranquillement. Je n’ai même pas vraiment faim.
Et en laissant passer les options les moins souhaitables pour mon corps, mais souvent tentantes pour mon esprit et mes papilles, il ne reste que les options les plus saines. Je vais aller couper une tomate en quartiers, un concombre épluché en tranches, un peu de thon et un yaourt. Et ce sera gagné pour aujourd’hui.