Le début de la fin?

Le début de la fin?

Ça y est, rien ne va plus, 3 fast foods en 3 jours, c’est la série qu’il fallait éviter. Hasard du calendrier, repas imprévus, besoin de me rassasier, envie de retrouver certaines ambiances, un coin de table avec du monde, tout a contribué à ces décisions. Que je ne regrette aucunement, mais qu’il va falloir assumer et intégrer dans une stratégie.

Je suis clairement arrivé au bout d’un cycle, raz-le-bol total de ne pas manger le soir, j’ai donc craqué complètement et cédé non seulement à une certaine facilité, mais surtout au plaisir. J’aime bien ces endroits et ça m’avait manqué.

Pas de panique, cependant, c’est juste un passage, je sais très bien où j’en suis et je m’autorise gaiement cette séquence, en assumant les conséquences.

On ne se refait pas du jour au lendemain, je prends énormément de plaisir lors de ces repas, dont je choisis consciencieusement chaque ingrédient, c’est une véritable fête pour les papilles et pour les sens. Ce n’est pas de la grande cuisine mais c’est pratique et économique, plein de souvenirs, idéal lors de grandes journées pleines d’activités. Et c’est très convivial.

Je ne fais pas l’apologie de la malbouffe, c’était juste un choix optimal dans l’éventail disponible. Et en termes de goût, en plus d’être assez constant, c’est bon. Mais ce n’est qu’un choix parmi tant d’autres.

Le problème, c’est la récurrence, l’excès, le cumul. Le bonheur de retrouver ces saveurs et cette facilité d’accès ne doivent pas r’ faire une solution par défaut, la base de mon alimentation. Ça doit rester minoritaire dans un ensemble équilibré et sain. Il va donc falloir compenser ces escapades de malbouffe par un nombre multiple de repas particulièrement sains.

Ceci dit, il y a une bonne nouvelle, c’est ce que j’ai apprécié le plus: la salade. À partir du moment où elle est fraîche, croquante, abondante et sans sauce, avec le jus de la tomate, ça me plaît beaucoup. La présentation dans un burger, comme dans un sandwich, d’ailleurs, rend l’expérience très agréable. C’est pour ça que j’aime bien les wraps, c’est une présentation qui me convient parfaitement.

J’ai aussi systématiquement évité les sodas.

Les frites et la viande, au fond, c’est lourd et trop salé. Donc naturellement, je sature assez vite, pas besoin de grandes quantités. Enfin, pas envie, surtout.

Je croyais que c’était la viande qui m’attirait dans les fast foods, il n’y en a pas tant que ça dans les burgers des franchises les plus connues. Dans le Big Mac, il y a deux tranches de 45,4g, soit environ 91g au total. Dans le Whopper, à peine 110g. Donc, si on s’en tient à une portion standard, soit un menu par repas, avec peut-être un petit extra (un boîte de 4 nuggets ou un wrap), on mange bien peu de viande dans un fast food. Le reste, c’est du pain blanc brioché (donc sucré), diverses sauces, des oignons et des crudités coupés en dés, des petits morceaux de salade. En petites quantités, ça reste gérable mais pas si nourrissant.

Le piège ultime dans ces fast-foods, c’est la surconsommation. Si vous prenez deux burgers ou plus, les boissons XXL, la glace en dessert, et si vous retournez commander des extras, il y a moyen de blinder son estomac en moins de 20 minutes, soit avant que le corps ne dise « stop ». C’est ce qu’on appelle littéralement « se péter le bide ».

Heureusement pour moi, cela fait des années que je ne dépasse jamais la limite d’un burger par repas. Sinon, je pourrais facilement enchaîner deux big macs. Et autant de sodas. Le corps n’en a absolument pas besoin.

Et je sais très bien que je ne peux plus enchaîner les fast foods. Ce serait tellement idiot. Donc je ne suis pas inquiet.